Plus d'une trentaine de personnes ont participé ce vendredi 28 novembre à notre café politique. Le café s'est déroulé sur le modèle des speed-dating politiques déjà effectués par Ecolo, avec un changement de thème et de table toutes les 20 minutes. Les thèmes abordés étaient l'économie (le green deal, les alternatives au capitalisme offertes par l'écologie politique, les réponses écologistes à la crise financière,...), les rapports nord-sud (Pays du Nord-Pays du Sud, mais aussi flamands-wallons), la mobilité (le tram, les bus de nuit, l'aménagement du quartier des Guillemins,...) et la culture (Liège 2015-Maastricht 2018, l'enseignement et le numerus clausus,...).

Les intervenants (José Daras, Muriel Gerkens, Bénédicte Heindrichs, en photo plus bas, et Philippe Henry) comme les participants ont apparemment trouvé les discussions intéressantes, vu la difficulté qu'avait le "tambourineur" pour effectuer les changements de table, et la frustration des participants lorsque les discussions devaient être interrompues.

Après le café politique, la soirée a démarré vers 22h, plus de 150 personnes ont dansé jusqu'à 4h du matin sur les musiques d'Oda, Nanba et le live très réussi d'LSB Superstar. Acid Machine a cloturé la soirée avec l'énergie qu'on leur connait.

écolo j Liège organise le vendredi 28 novembre une grande soirée à la Casa Nicaragua (23, rue Pierreuse, 4000 Liège).

L'entrée est gratuite, les boissons à prix plus que démocratique, et la musique éclectique et de qualité.

La soirée commence à 21h30, nous aurons le plaisir d'écouter des concerts de Nanba et Oda, qui mêleront swing, jazz, world music et chansons à texte (drôle et engagé). Ensuite LSB Superstar nous honorera d'un live électro qui bouge bien, suivi par Acid Machine, et leur live tout autant électro mais encore plus déjanté.

Cette soirée est précédée d'un café politique à 19h, où vous pourrez rencontrer et discuter avec des représentants Ecolo, José Daras (sénateur), Muriel Gerkens (députée), Philippe Henry (député) et Bénédicte Heindrichs (cheffe de groupe Ecolo au Conseil Communal). Un verre sera offert aux participants.

La soirée cloture un cycle de cafés politiques commencé le 14 à Huy et prolongé en janvier à Verviers, les jeunes de toute la Province (et même d'ailleurs) sont donc les bienvenus !

Le cdH, dans le METRO d'aujourd'hui, clame semble-t-il être le parti le plus à même en Belgique de revendiquer l'héritage spirituel de Martin Luther King...

Au delà du caractère discutable, idéologiquement comme historiquement, de cette afirmation, il faut bien avouer qu'elle inspire.

écolo j Liège ne compte donc pas être en reste, et pense aujourd'hui être le mieux placé pour revendiquer le message universel d'amour et de paix de Jésus notre Seigneur.

Plus sérieusement, il s'agissait pour le parti humaniste de médiatiser de manière racoleuse son soutien à Barack Obama. A défaut d'approuver la manière, on ne peut qu'être d'accord avec le message.

Les Jeunes Libéraux s'insurgent violemment contre ce qu'ils considèrent comme une récupération de l'idéal américain par des "libéral-traitres". Une fois de plus, ils se fourrent le doigt dans l'oeil, jusqu'à la clavicule.

"Le monde entier vote Obama" titrait lesoir.be récemment. Le monde politique américain n'est pas interprétable selon le clivage-gauche droite européen. En simplifiant, disons que Démocrates comme Républicains sont plus à droite que tous les partis traditionnels belges. Malgré que leurs programmes socio-économiques soient très libéraux et diffèrent peu, on ne peut que soutenir Obama face à Mc Cain (sans parler de Sarah Pitbull). Les Démocrates restent plus progressiste, plus soucieux de l'environnement et moins "va-t-en-guerre" que les Républicains.

On ne peut donc que souhaiter ce soir bonne chance à Barack et au monde. Obama for president !

UPDATE :

Obama a gagné ! Avec une écrasante majorité qui plus est. Mais comme nous l'écrivions plus haut, Obama reste très à droite de l'échiquier politique (à ce sujet, voir "Obama président, regagnez vos pénate" , une très bonne analyse une fois de plus faite par Périscope). Reste à espérer des lendemains qui ne déchantent pas.  Reste à espérer qu'il tiendra ses promesses de campagne,qu'il retirera (progressivement) les troupes d'Irak, qu'il lancera un plan ambitieux de lutte contre le réchauffement climatique,... Reste à espérer qu'il ne cèdera pas au complexe militaro-industriel, aux lobbies pétroliers.

Réalisé sur la Batte, ce micro-trottoir montre une volonté largement partagée parmi les citoyens d'obtenir un bus de nuit à Liège.

Ce week-end fut une réussite en tous points, et nous nous sommes engagés à l'organiser l'année prochaine à Liège. Le thème n'est pas encore choisi, mais il s'agira d'un thème européen, et (même si tout est lié) nous n'aborderons pas un thème en prise direct avec l'environnement. En effet, on ne rappelle jamais assez que, en plus d'être considérés comme les experts en matière d'environnement, les écologistes sont également compétents et porteurs de propositions novatrices dans tous les autres domaines.

Excepté l'absence d'un représentant d'une ONG (remplacé par un jeune vert allemand, qui nous a parlé du pourquoi et des destinations principales des immigrés en Europe, ce qui fut tout aussi intéressant), tout s'est déroulé comme prévu.

Nous avons pu également assister à l'exposé d'un député vert allemand, Fritjhof Schmidt, qui, en prenant l'exemple de l'Afrique de l'Ouest, nous a expliqué en quoi les politiques économiques eruopéennes (aboutissant à la surpêche et la déforestation) ont dix fois plus de conséquences négatives que les conséquences positives éventuelles de l'aide au développement.

Ce week-end nous a égalemet permis d'avoir des contacts intéressants avec les jeunes verts hollandais, allemands, mais aussi de renforcer encore nos liens avec nos homologues flamands.

Ci-dessous quelques photos, ainsi que le communiqué de presse publié à l'époque annonçant le week-end. A lire également dans l'Écho-logique de novembre, journal de la locale de Liège, un compte-rendu de Céline Géradon.

Communiqué :

Ecolo j Province de Liège participe les 5, 6 et 7 septembre à un week-end de rencontre entre Ecolo j, Jong Groen, les DWARS (jeunes verts hollandais) et les Grünen Jugend (leur pendant allemand), à Bonn, « From migration to integration within European Union ».

Il s'agit d'un week-end d'ateliers, de conférences et de visites, axé sur le thème de l'Europe et plus particulièrement de la migration en Europe. Il y aura plusieurs intervenants (un membre d'Ecolo j pour l'aspect institutionnel, un député allemand au Parlement Européen, Fritjhof Schmidt, et un représentant d'une ONG), ainsi qu'une visite de la ville et une visite guidée de la House of History (spécialement réalisée à notre intention sur le thème de la migration, en Allemagne cette fois).

Ce week-end s'inscrit dans une dynamique plus large de rencontres et d'actions communes entre jeunesses politiques vertes. En effet, non content d'être le seul parti en Belgique à encore dialoguer au sein même de sa propre famille politique, les Verts sont également les seuls à être réellement fédérés au niveau européen.

...ou comment les choses avancent quand rien ne bouge.

Il aura fallu attendre que Kris Peeters, qui l'eut cru, prenne ses responsabilités, pour pallier aux lacunes d'un Leterme incapable pathologiquement de prendre une décision, de choisir entre décevoir une partie, importante il est vrai, de ses électeurs, et se séparer de la NVA, avec laquelle il était, et ça depuis le début, impossible de négocier.

C'est pourtant en décidant de ne rien décider pendant des mois que le CD&V a finalement été poussé par la NVA elle-même à la séparation. Séparation qui n'a pas été actée, amenant à une situation ridicule, schizophrénique, où la NVA joue le rôle de la petite soeur boudeuse, qui va s'asseoir dans son coin du parlement, loin de son grand frère, mais qui continue à faire partie du même groupe parlementaire.

Quoi qu'il en soit, les choses commencent à bouger, et c'est une bonne nouvelle, malgré un Premier Ministre décrédibilisé du côté flamand, un gouvernement flamand sans majorité au Parlement, et des partis radicaux plus forts que jamais. Ils nous font peur, d'ailleurs, à nous, les vertueux, les gentils, les francophones ouverts et tolérants. Pourtant, n'avons nous pas une légère, très légère responsabilité...

La rhétorique de la séparation, du divorce, a souvent été employée par les francophones comme menace envers les flamands, sur l'air du « dans un couple marié, celui qui s'en va doit faire toutes les concessions, éponger les dettes, laisser la garde de la petite Bruxelles à l'autre ». C'est oublier un peu vite l'étape précédente, le moment où le couple se dispute, où les choses ne vont plus aussi bien qu'au premier jour. Le moment où le mari (ou la femme, je ne suis pas sexiste), titillé par des amis célibataires endurcis (et c'est compréhensible, qui voudrait épouser des noms comme Vlaams Belang ou NVA) a envie d'aller dépenser son argent à Benidorm, et en a marre de payer pour son conjoint alcoolique, dépressif et chomeur (je caricature un peu).

Lors d'une crise conjugale, si l'un des partenaires désire de grands changements, et que l'autre n'est demandeur de rien, refuse le dialogue, alors c'est évident qu'on court vers le divorce. Petit à petit, les francophones ont enfin compris le caractère inéluctable d'une grande réforme. Mais que de temps perdu.

Que l'on arrête d'affirmer qu'il faut s'occuper des vrais problèmes des gens, du pouvoir d'achat (le pouvoir d'acheter quoi ?). Les règles du vivre-ensemble, du respect des droits fondamentaux, de l'égalité de droit de vote (BHV), de comment on organise les rapports entre le fédéral et les entités fédérées,... ce sont les vrais problèmes des gens.

Et en ce qui concerne le développement durable, que ce soit l'aspect environnement, économie ou social (la sécurité du même nom par exemple), les règles communautaires ne passent pas après ou avant, elles sont intrinsèquement liées !

Par: olivier BIERIN (Co-coordinateur écolo j Liège)