Notre société est aujourd’hui totalement dépendante du pétrole et de ses produits dérivés. Il est utilisé pour le transport (la voiture, le camion, l’avion, le bateau, le tracteur) mais aussi pour des matériaux de la vie quotidienne (le plastique, la fibre synthétique, certains aliments et médicaments). C’est donc un sacré changement de société en perspective pour le jour où il n’y aura plus de pétrole !
C’est pourquoi il est important de savoir quand nous ne disposerons plus de ces ressources. Selon les études, cela varie entre 2015 et 2050 (c’est-à-dire entre 2 et 10 gouvernements en Belgique !). Autant dire qu’au vu des changements qui s’annoncent, il ne faut pas perdre de temps, même si ça ne se passera pas en un jour car les réserves ne s’épuiseront que petit à petit.
Cependant, de gros changements vont déjà avoir lieu d’ici peu, lorsque le pic de production du pétrole aura été atteint, c’est à dire lorsque la production ne subviendra plus aux besoins de la demande, qui est d’ailleurs toujours plus importante. Les prévisions pour cela sont bien plus rapprochées, d’ici 5 à 25 ans. Voilà notamment pourquoi nous connaissons dès aujourd’hui une flambée des prix du pétrole, mais qui n’est en rien comparable à ce qui nous attend … Le vrai problème n’est donc pas de savoir quand il n’y aura plus de pétrole disponible, mais quand le pétrole ne sera plus suffisamment bon marché pour toute la population de la planète.
Si notre société ne sera pas prête à vivre sans pétrole lorsque ça arrivera, c’est sans doute le chaos le plus gigantesque qui l’attendra en l’espace de quelques semaines, puisque la société devra s’adapter de facto, mais sans pouvoir utiliser les ressources que nous possédons encore aujourd’hui.
On sait que les problèmes environnementaux sont aujourd’hui considérables, déjà rien que pour le réchauffement climatique dont nous ne pouvons mesurer l’importance. Mais tous ces problèmes ne sont donc qu’une (pourrait-on dire « petite » ?) partie des problèmes qui nous attendent ! Pour rappel, 5 à 25 ans, c’est entre 1 et 6 gouvernements belges, mais ça vaut toujours mieux que quelques semaines …
Par Vincent STASSEN ( Membre Ecolo-J Liège)Localisation: Welkenraedt
Quand ma ville se passera de pétrole... L’exemple de Cork
Se démarquant de la cécité collective en matière de raréfaction des produits pétroliers, certaines communautés urbaines développent des stratégies d’affranchissement vis-à-vis des énergies fossiles; Cette volonté de sortie du pétrole a inspiré le concept de “ville en transition”, dont la municipalité irlandaise de Kinsale (banlieue Ouest de Cork) est le premier exemple au monde. Véritable modèle pour les communes cherchant à se protéger du changement climatique, le plan de Kinsale repose sur une stratégie à 15 ans devant permettre à l’agglomération d’avoir une économie dynamique et autosuffisante en réduisant de façon spectaculaire sa dépendance aux combustibles fossiles. Aujourd’hui, 21 villes se sont officiellement déclarée en “transition”. Plus qu’une piste...notre Cité Ardente ne se devrait-elle pas elle aussi songer sérieusement à sauter le pas pour une ville plus verte et plus juste? Les solutions existent, mettons les en pratique! Pour en savoir plus: www.transitiontown.org
Par François BERTRAND (Membre Ecolo-J Liège/Coordination)Localisation: Liège-République Libre d'Outremeuse
Cependant l’écologiste attaché à la bonne gestion que je suis tiens à vous faire part de quelques conséquences évidemment éparses au regard du coût (au sens large) des 191 jours de blocage, histoire de ne pas laisser ces messieurs et dames s’en tirer à si bon compte :
Voilà ce qu’il en est de notre Belgique après ces mois de tergiversations, rebondissements et hésitations que nous avons suivis jusqu’à l’écoeurement à la grand messe du JT de vingt heure.
Face à cela, les jeunes verts se mobilisent. Loin de nous l’idée de nier la force du mouvement flamand qui puise ses origines dans plus d’un siècle de lutte, une lutte qui au départ fut culturelle et légitime pour que soit reconnu linguistiquement et institutionnellement le nord du pays. Cette même origine culturelle et valorielle sert aujourd’hui de prétexte.
Le véritable argumentaire flamand (pour ne pas dire flamingand) se base sur une désolidarisation économique s’appuyant sur le différentiel des indicateurs économiques entre les communautés et multiplie les vexations à l’égard des francophones , vexations qui semblent parfois de l’ordre du pathologiques tant elles sont pathétiques.
Mais les jeunes verts s’engagent, confrontés à cette situation, à dépasser la simple réaction émotive et à tendre la main vers ceux de nos compatriotes du nord qui souhaitent remettre de la substance dans notre Belgique.
Evoquer simplement la coopération qui existe depuis bientôt deux ans entre EcoloJ et Jong Groen serait facile, (même si c’est avec une certaine fierté et un sourire en coin que nous avons pu constater que la jeunesse socialiste s’est empressée d’organiser une visite à Charleroi pour les jeunes du SPA une semaine après la seconde édition du week-end Ecoloj – Jong Groen), non ce bras tendu les jeunes verts souhaitent l’opérer vers l’ensemble des associations, groupes, personnes qui croient comme nous en ce rêve qu’est la Belgique.
Car la Belgique est bien un rêve, une idée, magnifique, celle que deux communautés d’origines historiques distinctes puissent ensemble former une alliance, s’enrichissant des différences en dépassant le banal contrat de bail auquel voudraient arriver les confédéralistes, contrat non-renouvelable à n’en pas douter. Si comme nous, vous croyez en cette Belgique, en notre Belgique, venez nous rejoindre afin d’ensemble construire ces projets entre compatriotes du Nord comme du Sud.
Par: François STRYKERS (Co-coordinateur Ecolo-J Liège)
Ecolo prend acte de l’information suivant laquelle un accord de principe serait intervenu entre les quatre familles de l’orange bleue pour prolonger la durée de vie de la plupart des réacteurs nucléaires, tout en procédant à la fermeture de deux d’entre eux en 2015.
Pour Ecolo, le Gouvernement en gestation vient de conclure le meilleur accord qui soit pour Suez et ses actionnaires et le pire pour chacun des consommateurs d’énergie de ce pays, ainsi que pour tous les investisseurs désireux de se positionner sur le marché des énergies alternatives.
Concernant la fermeture de Doel 1 et Doel 2 en 2015, la vétusté de la technologie et de l’état du matériel de ces réacteurs est tel que même Suez envisage de les fermer plus tôt que 2015. L’entretien de ces deux vestiges du passé lui coûte en effet les yeux de la tête.
Par contre, l’orange bleue confirme qu’elle souhaite prolonger la durée de vie des 5 autres réacteurs présents sur le Royaume, en ayant recours à l’article 9 de la loi de sortie. Les conditions nécessaires au recours à cet article n’étant en aucun cas réunies, les écologistes s’y opposeront par toutes les voies légales.
Pour le reste, il n’a échappé à personne que, si elle vient à naître, la majorité orange-bleue est censée se maintenir au pouvoir de 2007 à 2011, période pendant laquelle la loi de sortie du nucléaire ne prévoyait de toute façon pas de fermeture de centrale. Dès lors, l’accord de principe intervenu ce jour ne poursuit qu’un seul objectif : offrir à Suez la garantie qu’il pourra continuer à exploiter ses centrales construites entre 1975 et 1985, toutes déjà intégralement amorties, et qui toutes constituent une source d’immense profit pour le groupe français et ses actionnaires.
Pour les consommateurs belges, en revanche, c’est une histoire désastreuse qui se poursuivra encore longtemps. En effet, par leur décision, les meilleurs amis de Suez acceptent de sacrifier l’occasion historique de voir enfin décoller des investissements d’envergure dans le secteur des énergies renouvelables, comme dans celui des économies d’énergie.
Ce faisant, et en pleine connaissance de cause, libéraux et humanistes condamnent la Belgique à rester, pour de longues années encore, dépendantes de l’atome français pour leur approvisionnement énergétique, préférant parier sur l’immense inconnue qu’est le nucléaire de quatrième génération, une technologie coûteuse et dangereuse qui arrivera bien trop tard pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique (en 2040 au plus tôt).
Enfin, Ecolo s’insurge contre l’escroquerie intellec tuel le consistant à faire croire que la fermeture d’une quelconque centrale génèrera des « bénéfices » pour l’Etat, qui lui permettrait de les investir ailleurs. En effet, les bénéfices éventuellement générés fileront tout droit dans les coffres du Groupe Suez, d’où il sera extrêmement difficile d’en faire sortir ne fut-ce qu’une infime portion.
Soit l’orange-bleue prévoit de frapper Suez d’une nouvelle taxe, mais elle sera aussitôt répercutée sur les consommateurs finaux que nous sommes, soit elle prévoit de conclure une convention avec Suez (Pax Electrica III) lui demandant de rétrocéder à la Belgique une (petite) partie de ses bénéfices. Dans un cas comme dans l’autre, Suez dispose d’un atout majeur qui le met à l’abri : l’accord signé par la Gouvernement libéral socialiste, immunisant le groupe français de tout nouveau prélèvement qui le ciblerait, et ce jusqu’à la fin de l’année 2009 !
Bref, si l’accord de principe intervenu devait se confirmer dans les jours à venir, il sera clair pour chacun que l’orange-bleue est un fruit irradié, qui coûtera très cher aux consommateurs actuels, et encore davantage aux générations futures.
Au moment où la commission européenne annonce ses plans d’action pour la lutte contre le réchauffement climatique en mettant l’accent sur l’énergie nucléaire, il me semble nécessaire que les citoyens européens se mobilisent pour rejeter cette source d’énergie appartenant au passé !
Quelques raisons pour rejeter le nucléaire :
La politique énergétique de l’Europe se trouve actuellement au carrefour des chemins : Moussée par les peurs d’approvisionnement en énergie et par les dérèglements climatiques, l’industrie nucléaire espère assurer sa survie. Mais l’énergie nucléaire demeure la manière la plus dangereuse de produire de l’énergie. Entre autre, parce que le traitement et le stockage des déchets radioactifs reste un problème insoluble, laissant aux suivants pour des millénaires un héritage polluant et dangereux. De plus, l’énergie nucléaire constitue en permanence un abîme financier qui ne saurait apporter de solutions raisonnables aux crises du climat et de l’énergie. Il nous faut, à la place, investir massivement dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
Signez la pétition contre l’énergie nucléaire en Europe !
http://www.million-against-nuclear.net
Par: Mathieu CONTENT (Membre Ecolo-J Liège/Coordination)Localisation: Chaudfontaine
Le vendredi 23 mars 2007 à 18h00 (Pl Cathédrale), dans le cadre de la semaine du MRAX contre le racisme, Ecolo-J Liège organisait une action-Happening visant à sensibiliser les nombreux passants de fin de semaine quant aux danger du vote extrême droite. Pour l'occasion nous étions vêtus de combinaisons souillées de pétrole (comme celle des ramasseurs bretons suite au naufrage de l'Erika) parce qu'aux législatives aussi, la marée noire est une pollution ! L'action s'est bien déroulée, les gens étaient intrigués par les affiches et les tracts et nous demandaient des explications! C'est une réussite et nous comptons bien recommencer!
Suites de l'action d'Ecolo-J Liège contre l'extrême droite en 2007-2008: Le maintien de la vigilance
Par: Collectif Ecolo-J Cité Ardente
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