posté le 01-06-2008 à 15:55:20

A l'agenda de Juin: Assemblée Générale Ecolo-J Liège

Le 24 Juin prochain à La Maison de l'Ecologie aura lieu notre dernière Assemblée Générale de l'année.

 

Cette AG de clôture de l'année socio-politique 2007-2008 (Cf. Tract-Invitation ci-contre), sera l'occasion de se retrouver dans une ambiance citoyenne festive, de revenir sur les moments forts de l'année et débattre dans la joie et la passion des futurs chantiers d'Ecolo-J Cité Ardente. 

Nous vous invitons donc à venir nombreux et accompagné-es afin de faire de cette rencontre un succès.  rappelons que toute AG Ecolo-J Liège est ouverte à toutes et tous sans distinctions, chacun bénéficiant du droit de vote que l'on soit membre, adhérent ou citoyen de passage.
 
A l'ordre du jour:
  • Présentations et retrouvailles des membres, sympathisants et nouveaux sympathisants: attentes de chacun, représentations de l'engagement et de l'écologie politique, attentes vis-à-vis du mouvement, convivialité.
  • Evaluation des actions Ecolo-J Cité Ardente  pour l'année sociale et politique 2007-2008: Projets d'actions, mobilisations et événements menés, collaborations et relations avec Ecolo-J Fédéral, Etopia, les instances locales et régionales d'Ecolo, Bilan des co-coordinateurs et de la coordination.
  • Prospective et candidatures à la Co-coordination pour l’année sociale et politique 2008-2009: Projets pour l'année prochaine via brainstorming, discussion-débat (et éventuellement, votation), présentation des candidats s'étant déjà manifestés, appel à candidatures, information quant aux élections des co-coordinateurs.
  • "Euraliège 2015", Liège capitale Européenne de la Culture: Notre invité, François SCHREUER à l'initiative du mouvement "Euraliège 2015" nous présentera les orientations et revendications des mobilisations en cours, permettra  un retour sur les actions déjà entreprises. Cette rencontre sera par ailleurs l'occasion de questionner cet acteur de la gauche mouvementiste et associative liégeoise sur ses aspirations, son engagement, ses objectifs en vue de futures collaborations, convergences et liaisons d'Ecolo-J avec la société civile hyperactive de notre ville. 
  • "Retrouvailles" Septembre 2008: Présence d'un stand Ecolo-J Cité Ardente, élaboration des activités et de la communication autour de ce stand.
  • Projet de "drink-green barbecue" de fin d’année.
  • News of Europe.
Par: Collectif Ecolo-J Cité Ardente
 


Commentaires

 

OlivierB  le 05-06-2008 à 11:04:50  #

J'ai une proposition de modification de l'ordre du jour :

Faire passer François Shreuer en premier, étant un invité et quelqu'un d'occupé, ça me parait judicieux, d'autant que les autres sujets abordés ne le concernent pas vraiment.

"News of Europe" veut dire "Day of Europe" je suppose... Etant donné que c'est une action qui prend place soit début aout, soit début septembre (hélas le même week-end que retrouvailles), ça me parait chronologiquement plus logique de la mettre avant. Je sais qu'il n'y a que moi qui me suit mobilisé par rapport à cette action, mais c'est une occasion non négligeable de se rapprocher des jeunesses politiques hollandaise et allemandes, d'autant plus que la même dynamique se met en place au niveau d'Ecolo province de Liège.

 
 
posté le 01-06-2008 à 14:19:38

Un monde en crise, oui mais...

 

Le monde est en crise, l’humanité est en crise, la planète Terre est malade.  La question d’un monde meilleur est une question que l’humanité ne cesse de se poser depuis des siècles.  Un monde meilleur c’est en quelque sorte le rêve de l’être humain pour l’humanité entière. De Platon et sa République à nos jours en passant par Thomas More et son Utopie, l’homme n’a cessé de rêver d’un monde meilleur !  L’homme n’a cessé de rêver et grâce à ses rêves et à ses utopies, il a beaucoup évolué. 

 

Aujourd’hui un grand nombre d’intellectuels n’hésitent plus à dire que le monde et l’humanité sont désormais rentrés dans une période de transformation profonde.  De grands changements s’opèrent, non seulement climatiques et environnementaux, mais aussi politiques, culturels, sociaux, spirituels, etc.… qui tous évoluent vers une humanité de plus en plus consciente de la nécessité d’avoir un équilibre entre elle et son environnement, mais aussi un meilleur équilibre entre elle et elle, c'est-à-dire en son propre sein ! Je pense que le monde est actuellement dans une période de crise.  


Mais il y  a un message que je voudrais faire passer, c’est qu’en tant que jeune citoyen du monde, je veux garder espoir, je veux continuer à croire en un monde meilleur pour l’avenir.  Je garde cet espoir pour plusieurs raisons : 

  • Premièrement parce que selon le Dalaï-lama nous avons à choisir entre deux possibilités lors de n’importe quelle crise.  Soit on perd espoir, on déprime, on est démoralisé, frustré et on n’arrive à rien.  Soit on garde espoir, on maintient notre détermination et on trouve les moyens de surmonter la crise.  Il faut avoir confiance en la capacité de l’homme à passer outre les difficultés.  
  • Deuxièmement parce que comme Edgar Morin, « je crois en l’improbable ».   Cette idée se justifie par trois grands arguments : tout d’abord parce que l’Histoire nous a montré que certains évènements considérés comme improbables à une certaine époque se sont bel et bien produit.  Par exemple, à l’époque de l’apogée de l’URSS, alors que la puissante Armée Rouge entrait en Afghanistan, il était très improbable qu’elle s’effondre face aux petits Moudjahiddins. Pourtant l’Histoire a voulu que cela se passe ainsi. Et puis, qui aurait cru au 18ème siècle que l’homme marcherait un jour sur la lune ? De même qu’il y a plus de deux mille ans, lorsque la gigantesque armée perse marchait sur Athènes, qui aurait pu imaginer que la petite cité la repousserait par deux fois et qu’une fois sauvée, elle créerait la démocratie et la philosophie ? L’Histoire regorge d’événements de ce  type !  Ensuite parce que selon Hölderlin « là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve », donc quand un danger grandit, une manière de se sauver grandit en même temps et à un moment il y a une prise de conscience qui provoque un sursaut.  

Nous sommes selon moi actuellement au début d’un sursaut, par exemple en ce qui concerne l’environnement, cette prise de conscience est en train de se généraliser.  C’est en fait la même idée que l’induction des contraires, c’est aux moments les plus douloureux qu’arrivent des temps meilleurs. Enfin parce que selon ce qu’Hegel appelle « la vieille taupe », il y a dans l’inconscient collectif de l’humanité, de grandes forces de régénérescence qui travaillent à la sauvegarde de cette dernière.  On ne voit jamais ces forces mais un jour elles surgissent.  L’improbable est donc possible, j’en suis persuadé !

En résumé, je pense que l’optimisme induit une énergie positive dont nous avons besoin pour survivre, c’est pour cela qu’il me semble préférable de parier sur l’assagissement de l’humanité, sur sa survie et sur celle de la planète.   Je pense qu’il est important que nous, jeunes, gardions espoir et que nous faisions le maximum ensemble pour que demain ne meure jamais !

 

Par: Matthieu CONTENT (Membre Ecolo-J Liège/Coordination) 

Localisation: Trooz

mattcontent@gmail.com 

 

 


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posté le 01-06-2008 à 12:47:25

Amorcer la révolution écologiste pour une nouvelle gouvernance

 Le premier constat qui s’impose à l’analyse du bilan politique de ces vingt dernières années est le manque total d’anticipation des réels problèmes. Au-delà même de la gangrène corruptive ou carriériste, du cumul scandaleux des mandats, d’un clientélisme si bien ancré dans les esprits qu’il en devient l’essence même de l’action des mandataires, les décisions lorsqu’elles sont prises font montre d’une grande irresponsabilité.

 

Dix ans auparavant, pas une seule instance ne se gaussait du discours soi-disant alarmiste et apocalyptique des écologistes, aujourd’hui que notre planète nous prouve qu’ils disaient vrai, que les faits sont là et qu’on ne peut plus « pousser la poussière sous le tapis », une tentative de récupération du discours écologique et des « réformettes » démagogiques basées sur l’effet d’annonce sans réelle action de fond sont installées pour nous convaincre de la prise de conscience des problèmes.  Comme d’habitude, on est face à une politique réactive, tournée vers l’action rapide et à court terme (le temps du mandat…) centrée sur les symptômes et non sur les causes.

 

Ce qu’on propose c’est enfin une politique anticipative, un décideur qui s’aide d’experts indépendants et qui propose différentes solutions à la population au travers de démarches de consultation populaire et de démocratie participative.  Un coup d’œil sur les problèmes de violence à l’école illustre notre propos, il a fallu des morts, des familles brisées et des adolescents en état de choc pour que le politique, trop heureux de cette publicité médiatique bon marché, se décide enfin à écouter les voix émanant des personnes subissant cette violence au quotidien.

L’ensemble du domaine public doit subir un changement de philosophie de l’action, agir aujourd’hui sur demain, en tirant les leçons d’hier.  Alors si comme nous vous voulez ce changement, nous vous invitons à venir nous voir, nous parler, constatez par vous-même les actions que nous menons, les combats que nous soutenons, la porte est ouverte et plus on est de fous…

 

Par: François STRYKERS (Co-coordinateur Ecolo-J Liège)
Localisation: Ougrée 
francois.strykers@ecoloj.be 
 


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posté le 25-05-2008 à 19:07:53

Mai 68 en débat (2): Mai 68, BHV, Gaypride, regards croisés et autodérision

Je suis sensé vous parler de BHV et de Mai 68 40 ans après... Mais c’est un exercice plutôt difficile. N’étant ni politologue, ni journaliste, je ne pourrai pas vous donner la solution et ne vois pas l’intérêt de pasticher.  Je vais plutôt me contenter vous donner un bon tuyau si vous voulez tout piger, c’est dispo sur la page du Wikipédia consacrée à la question:  http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruxelles-Hal Vilvorde

 

Honnêtement c’est très bien fait, très complet et je doute que je puisse mieux dire ou écrire. Pour le reste, als u aan de hoogthe willen blijven, kan ik alleen de specialiseerd krant u voorstellen te lijzen (les vrais néérlandophonnes pardonneront mon usage approximatif de leur langue mais salueront la démarche et l’effort).    C’est un peu court comme article. Alors comme je serais accusé de nonchalance ou de facilité si j’en restais là. Je vais vous parler d’un autre sujet. Il ne s’agit toutefois peut être pas d’un « vrai problème  des gens » (pas de tous en tous cas). Par contre c’est une chose dont j’ai à présent toute la légitimité de vous parler puisque je l’ai essayée. C’est un peu plus léger : je vais vous faire le retour d’un hétéro tombé par hasard dans la Gay-pride grâce à écolo! 

 

En deux mots, je traînais à Bruxelles samedi après midi, après avoir déjeuné avec des amis. On entend de la musique au coin de la rue. On jette un oeil. C’est la parade. On regarde d’abord d’un air distant et amusé. Puis le drapeau vert flotte à l’horizon. L’énorme cuistax mu à l’huile de parlementaire (Murielle, Christos, Eveline, Zoé, Catherine, Isabelle et bien d‘autres encore) se fraie un passage à travers la foule composée à présent de visages connus. Mon après midi bascule en une seconde. Je prends congé de mes amis, me joins à la joyeuse troupe et pars un peu méfiant mais gagné par l’euphorie dans ce qui se révèlera, au fil de l’événement, être une très longue journée;

 

Pour les plus jeunes, les moins intéressés ou les moins au fait des combats du parti, les revendications des homosexuels ont toujours été soutenues de manière parfois très avant-gardiste par écolo. Aujourd’hui, même s’il subsiste encore des discriminations, la condition des gays et des lesbiennes s’est considérablement améliorée (chez nous du moins). Le côté militant et revendicatif de la gay-pride a donc perdu un peu de son importance. Toutefois, la parade n’a rien perdu de sa superbe. Aujourd’hui, la dimension festive est reconnue et appréciée de tous (ou presque). En retour d’une plus grande acceptation, l’évènement est également devenu plus accessible aux hétéros. Signe, positif s’il en est, que doucement notre société progresse sur la voie de l’intégration et le respect des identités. Cela entraîne automatiquement un plus grand mélange, une coexistence plus facile et ce même dans des évènements dont la symbolique demeure importante.

 

Mais revenons à la parade, qu’est ce qu’on y fait quand on est écolo ? Et bien c’est simple : on pédale, on colle des tatoos du parti aux couleurs de l’arc-en-ciel sur tout ce qui bouge et qui passe à proximité, on boit du Beuk, on danse, on se fait voir, on rit, on dit bonjour, bref, on est là, on existe, on s’expose, on soutient, en un mot : on participe ! Pour ceux qui ont du mal à s’imaginer à quoi ça peut ressembler : http://www.enph.ecolo.be/index.php

 

À la fin du cortège, tout s’arrête, on fait un peu la fête sur place. Puis on se rend au stand qu’écolo tient dans une des rues adjacentes le temps d’une averse (et oui on est en Belgique). Après quoi il faut ramener notre char à bon port… Et là, pardon, ça a encore été du sport ! À peu près tous les écoloJ de Bruxelles mais aussi Liège, Huy-Waremme, Mons ou autre qui étaient là se mettent à pédaler pour traverser un morceau du centre de la capitale à du 10 Km/h dans le trafic, sono à fond, ballons verts et drapeau écolo au vent. On se fait klaxonner, applaudir, insulter, des gens se lèvent des terrasses pour venir pédaler avec nous, des enfants cours derrière le char, certains nous jettent des pierres, d’autres nous regardent d’un air rêveur. Finalement, ce trajet à lui seul concentre de manière assez révélatrice ce que peuvent recevoir comme accueil les gays et les lesbiennes dans notre société. Aujourd’hui globalement bien acceptés, ils ne laissent toutefois encore personne vraiment indifférent.

 

Après tout ça, on range les étendards politiques. On se retrouve entre amis de tous bords. On se fait une bouffe chez Benoît et Michaël. Puis chacun y va de son bon plan pour terminer la soirée. Certains partant boire un verre par ci se recroisant dans une soirée par là. Personnellement, la nuit fût longue… très longue jusqu’au premiers trains du lendemain ! 

A tous ceux que l’aventure tenterait, c’est une chose que je vous conseille à tous de faire au moins une fois dans votre vie. Toutefois, comme dans toute bonne soirée, n’y allez pas tout seul sans connaître qui que ce soit. Assurez vous d’abord d’être entouré de quelques amis de confiance. En effet, vous ferez dans tous les cas beaucoup de rencontres mais aurez peut être à un moment envie de souffler ou de vous poser. 

 

Par: Olivier DEWISPELAERE (Membre Ecolo-J Liège)
Localisation: Liège-Centre Avroy
dewis_n_11@hotmail.com  
 


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posté le 25-05-2008 à 18:31:44

Mai 68 en débat (1): Dépasser les symboles, activer le changement

 68 c’était il y a longtemps et pourtant chacun d’entre nous a déjà vibré à la connaissance des évènements ayant marqués une année devenue emblématique. Certains l’ont vécu, d’autres, comme moi se le sont fait raconter. Cela ne nous empêchera pas de marquer l’anniversaire de cette année synonyme d’envie et d’espoir.

Traditionnellement, la mémoire retient les évènements ayant secoué la France au mois de mai, des combats acharnés, un réveil citoyen et une alarme sociétale.

 

Oui mais... 68 s’inscrit dans une dynamique bien plus large recouvrant toutes les dimensions d’une société à la dérive. En 68, c’est la société de « papa », une époque où l’homme au boulot la femme à la maison raisonne comme une religion (aujourd’hui 15% d’écart salarial subsiste encore entre hommes et femmes), une année où une éducation religieuse et refreinée domine, un temps où une forte hiérarchie écrase les désirs de chacun.

68 c’est aussi l’année où MLK et Bob Kennedy furent assassinés, l’un luttait pacifiquement pour une égalité entre noirs et blancs, l’autre dénonçait publiquement la guerre du Viêt Nam et soutenait la lutte en faveur des droits civiques, la justice sociale et l’égalité. 

 

En 68 s’opère également un changement de mentalité où l’immobilisme engendré par un affrontement est-ouest étouffe la société dans toutes ses composantes. Au coeur de cet affrontement se trouvera notamment le printemps de Prague où l’idéal égalitaire communiste se manifeste par un totalitarisme écoeurant, un évènement qui conduira certains d’entre vous à construire un mouvement plus solidaire qu’une certaine gauche et plus libertaire qu’une certaine droite merci ! 

En effet, en tant qu’écologistes, c’est avec une certaine émotion que nous fêtons les 40 ans de ces évènements, Dany le vert est là pour en témoigner, la mutation culturelle qui s’opère en 68 va créer un climat favorable à l’émergence d’une nouvelle culture politique axée sur la solidarité et sur l’autonomie. Une philosophie qui se construira en fonction des dérives constatées à cette époque. 

Parallèlement, 68 c’est le coeur de ce qu’on a appelé les trente glorieuses, l’empire de la consommation prend le pouvoir, la surproduction est devenue le mot d’ordre et la planète donne ses premiers signes d’épuisement 

68 et l’écologie politique ont ouvert une nouvelle voie à la recherche de solutions à dégager pour un avenir durable. Ainsi, le combat pour la solidarité passera de l’égalité des citoyens en tant que telle à une égalité des chances entre ces citoyens mais aussi à une reconnaissance personnelle.

 

Comme tout anniversaire, celui du 40ème anniversaire de 68 doit, aujourd’hui, nous permettre de faire un pas en avant. L’idée n’est pas pour nous de dire « ô comme c’était chouette, ils avaient de la chance » mais plutôt de regarder ces évènements avec un regard critique. Car 68 c’était avant tout l’émergence de cet esprit critique, ne tombons pas dans l’erreur en contemplant béatement un évènement désormais historique.

En 2008, notre vigilance ne se pose plus sur les mêmes dérives mais sur ses héritières. 68, c’était un combat contre le capitalisme industriel, dominé par des grands patrons, mettant face à face des catégories de travailleurs bien distingués. En outre, les enjeux étaient plus évidents qu’aujourd’hui, où il est bien plus difficile d’identifier un « adversaire » clair. 

 

68 était une victoire, mais une victoire qui a complexifié la société et donc fait changer ses enjeux et ses moyens de lutte pour transformer la société. C’est pourquoi afin de saluer cet anniversaire, je voudrais citer un slogan de l’époque : « Ne nous attardons pas au spectacle de la contestation, mais passons à la contestation du spectacle ».

Je voulais ici, en héritier de ces luttes, saluer un changement culturel fort mais également appeler à regarder vers l’avant pour une société plus juste et une terre plus verte...

 

Par: Pierre CASTELAIN (Secrétaire Régionale Ecolo Liège)
Localisation: Liège-Faubourg Ste Marguerite  
pierre.castelain@ecolo.be 

 
 


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posté le 25-05-2008 à 18:30:10

Le développement durable appliqué au monde du travail

  A l’heure où le Courrier International présente un dossier sur la décroissance, à l’heure où le mouvement Slow Food grandit inexorablement, certains obsédés par le profit à tout prix s’empressent de démolir la fameuse loi des 35 heures avec pour objectif d’en finir résolument avec ce qui aurait pu être une avancée sociale…

Sclérosé par une nocive culture de l’instantané, le débat politique continue de nier le long terme, le développement durable qui semble aujourd’hui être l’une des rares ressource propice au progrès social et environnemental.  Ainsi sauvagement l’idée de réduction du temps de travail est balayée d’un revers de main comme si cette réflexion devait apporter inévitablement l’effondrement de toute une économie.

 

 Une revendication d’une réduction du temps de travail substantielle s’avère pertinente et nécessaire.  Dans cette dynamique, Ecolo propose d’ouvrir la possibilité d’échanger de l’équivalent salaire (13e mois, doubles pécules de vacances, ancienneté, heures supplémentaires, revalorisations, congés d’ancienneté, etc.) contre des jours de congés supplémentaires.  La masse salariale épargnée devant être réinvestie en engagement compensatoire car dans une situation où le nombre de demandeuses et demandeurs d’emplois avoisine les 600 000, le choix individuel d’une ou d’un travailleur de « prendre du temps » ne doit pas être l’occasion pour les employeurs de « dégraisser » à bon compte.  Le mécanisme précis permettant ces échanges sera négocié par les partenaires sociaux, de telle sorte qu’il soit bien balisé.

 

Au-delà de ce mécanisme, Ecolo souhaite ouvrir une grande réflexion avec les partenaires sociaux sur la question des temps : temps de travail (aménagement, réduction et planification), temps de vie, temps de formation, temps de loisirs, etc. Avec au cœur de la réflexion la recherche de la qualité de vie dans chacun de ces moments et leur intégration harmonieuse.

Cette volonté de préserver la qualité de vie des travailleurs soumis au dictat du stress et de la rentabilité à tout prix s’accompagne de soucis liés à la santé ainsi qu’à une autre forme de mobilité.  En outre une volonté de voir les politiques s’articuler sur le long terme avec 'envie, non de déstructurer toute la société mais de la réorienter, une réorientation qui réfuterait le mensonge de l’efficacité immédiate.

 

Par Pierre CASTELAIN (Secrétaire Régionale Ecolo Liège)
Localisation: Liège-Faubourg Ste Marguerite
pierre.castelain@ecolo.be 

 


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